Sous la morne plaine, la déferlante pop !
Il faut descendre sous terre, une fois arrivé sur le vaste domaine de Waterloo, pour accéder via le shop du musée à un espace de 600 m² où tout se résume en 4 lettres : ABBA.
Car si Waterloo reste dans les manuels d’histoire comme l’ultime défaite de Napoléon, ce mot résonne aussi depuis la date du 6 avril 1974 sur un air d’europop qui a rendu célèbre, en une seule apparition télé, ceux qui allaient devenir l’un des plus grands groupes de l’histoire de la musique : Agneta, AnnieFrid, Bjorn et Benny, 2 couples, 4 talents, 4 initiales qui allaient faire danser la planète pendant plusieurs générations.
Parmi les fans de la première heure, Jean-Marie Potiez, 13 ans à l’époque, va leur dédier une grande partie de sa vie et devenir le biographe français officiel du groupe, les rencontrer à de nombreuses reprises, leur consacrer plusieurs livres. Et aujourd’hui, après 2 ans de préparation, une exposition, présentée symboliquement au domaine de Waterloo, en l’honneur du nom et des 50 ans de leur chanson gagnante de l’eurovision 1974.
Une expo « made in hauts-de-France »
Pour conceptualiser son exposition, Jean-Marie Potiez, originaire de Jeumont, fait appel à une jeune agence de scénographie lilloise, « Nuud », ayant déjà travaillé pour le domaine de Waterloo. Un melting pot de talents des Hauts-de-France qui va faire mouche, en s’alliant à la touche créative et décalée d’un designer suisse, Richard Gyver, dont la passion est de recréer les costumes du groupe à l’identique.
Sur 600 m², l’exposition se découvre comme un voyage temporel retraçant l’histoire du groupe. En 5 espaces thématiques, elle immerge le visiteur dans les grandes heures d’ABBA, des aventures solos de chaque membre avant la fondation du groupe, jusqu’à la renaissance sous forme d’avatars numériques avec le projet « voyage » en 2022.
Pep’s corners et pop culture
L’agence lilloise Nuud a visiblement pris beaucoup de plaisir à conceptualiser cette expo et nous livre une immersion acidulée, colorée, musicale et rythmée, ponctuée d’accessoires vintage, de cartouches mobiles, de vitrines collector et de bulles sonores. La musique d’Abba et la belle collection de 24 costumes constituent le fil conducteur de la visite, conçue à la manière d’un labyrinthe Ikea pour tirer au maximum profit des 600 m² disponibles.
On a l’impression d’en parcourir beaucoup plus, parmi les showcase, les écrans, les points d’écoute musicale et la mini-discothèque tout en paillettes et boules à facettes où l’on se perdrait bien pour quelques pas de danse, avant de regagner la plaine…
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Catégorie : Actualités, culture