« Le général de Gaulle est mort. La France est veuve ». C’est le Président Georges Pompidou en personne qui, ce 10 novembre 1970, le visage et la voix marqués par l’émotion, annonce la nouvelle aux Français sur l’ensemble des chaînes de radio et de télévision. Ne souhaitant pas de funérailles nationales, le père de la Vᵉ République sera inhumé au cimetière de la cité colombéenne.
À l’âge de 80 ans, l’homme de la France libre, né à Lille le 22 novembre 1880, s’était éteint la veille à la Boisserie, sa maison de Colombey-les-Deux-Eglises, en Lorraine.
Parti paisiblement alors qu’il effectuait une réussite, jeu de carte solitaire qu’il affectionnait particulièrement, le Général emportait avec lui plus d’un demi-siècle d’histoire et cette « certaine idée de la France », celle qui, depuis ses premiers combats militaires en Hauts-de France puis politiques au service passionné de la résistance et de la Nation aura toujours dicté ses choix et sa conduite.
Les hommages affluèrent du monde entier pour saluer la mémoire de l’homme du 18-Juin, celui qui s’était levé en 1940 pour refuser l’armistice, devenant ainsi le chef de la France libre.
En Hauts-de-France, une émotion particulière
Alors que les hommages et les commémorations se multiplient dans tout le pays, en Hauts-de-France, terre natale, mais aussi région de cœur du Général, ils se teintent d’une émotion particulière. Le succès populaire remporté par les dizaines de manifestations organisées l’an dernier dans le cadre de l’année « De Gaulle, Hauts-de-France 2020 » témoignent ainsi de la place toute particulière occupée par la personnalité de Charles de Gaulle dans notre région.
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